Autour de : « L’Arnaque à la nigériane : spams, rapports postcoloniaux et banditisme social » (2020)
Qui d’entre-nous n’a pas déjà reçu dans ses mails l’annonce d’un don mirobolant venu d’une expatriée en Afrique, se mourant d’un cancer de la gorge ?
© Editions Anacharsis
Depuis les cybercafés d’Abidjan, les brouteurs envoient vers la France, la Suisse et la Belgique différentes entourloupes, dont l’arnaque dite « à la nigériane ». Reposant sur l’ingénierie sociale qui vise à leurrer la victime en créant un espace de confiance et de connivence, cette arnaque en dit aussi long des rapports Nord/Sud, des trames socio-historiques entremêlées qu’elle donne à voir dans son récit.
Remonter le fil de ces pratiques cybercriminelles permet de saisir qui sont ces jeunes hommes, quelles sont leurs aspirations, mais aussi de faire un état des lieux des imaginaires et représentations de soi à l’œuvre depuis l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
En collaboration avec la librairie Payot Lausanne.
Du café et des croissants sont offerts lors de la discussion.
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Infos pratiques
INTERVENANTES
- Nahema Hanafi, maîtresse de conférences à l’Université d’Angers
- Sylvie Moret Petrini, chargée de cours et première assistante à la section d’histoire de l’UNIL
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